Pouvez-vous présenter PCAS en quelques mots ?
"PCAS fêtera son 50ème anniversaire en 2012. L’entreprise familiale des débuts s’est bien développée et compte aujourd’hui environ un millier de salariés. Rachetée successivement par différents investisseurs elle est aujourd’hui la filiale d’une holding française, Dynaction.
PCAS est une entreprise du secteur de la chimie organique fine. Deux tiers de son activité sont tournés vers l’industrie pharmaceutique (synthèse de principe actif à façon) et la fabrication de génériques. Le dernier tiers est consacré à la chimie fine de performance d’une part (lubrifiants, additifs, produits anti-corrosion), et de spécialité d’autre part (cosmétique, parfumerie, arômes, nouvelles technologies)."
Quels sont vos axes de développement ?
"La diversification dans l’approvisionnement des matières premières devient une priorité majeure. La chimie verte, les biotechnologies, le développement de l’électronique organique tels que le photovoltaïque organique (capteurs souples), le développement de nouveaux matériaux isolants comme les aérogels de silice… Tous ces domaines représentent des secteurs d’investissements stratégiques pour PCAS."
Plus de 100 personnes travaillent en R&D ,
10 % des effectifs et 7 % du CA sont consacrés à la R&D,
6 sites en France dont trois dédiés à l’activité pharmaceutique,
3 sites à l’international (Finlande, Canada, Etats-Unis).
Votre atout ?
"Nous sommes devenus un opérateur de référence du marché des principes actifs pharmaceutiques et nous innovons avec succès dans des secteurs complémentaires de la chimie de spécialité où de nouveaux marchés prometteurs sont en train de s’ouvrir."
Vous versez votre taxe d’apprentissage à l’ESPCI ParisTech. Pourquoi ?
"PCAS emploie des ingénieurs ESPCI.
Nous avons , d’autre part, noué différents liens avec l’Ecole, en particulier avec Mme Cossy, directrice du laboratoire de Chimie organique de l’ESPCI ParisTech, dont l’une des étudiantes , issue de l’école, achève d’ailleurs sa thèse CIFRE avec nous ces temps-ci.
Par ailleurs, nous sommes convaincus que les liens entre les recherches publiques et privées doivent se resserrer. Il faut vraiment réunir l’innovation industrielle et la recherche académique française. Nous avons des moyens techniques capables de mettre en application les avancées qui ont lieu dans les écoles ou Universités. Alors aider l’ESPCI ParisTech par le biais de la taxe d’apprentissage, nous semble une façon très intelligente de la soutenir et de mieux collaborer avec elle, conduisant à des résultats bénéfiques pour chacun."