Le défi fondamental des ordinateurs quantiques est que le matériau quantique interagit très facilement avec son environnement : les qubits sont perturbés et font des erreurs. Seules des percées technologiques au niveau du matériau vont permettre la conception d’un ordinateur quantique. Le nanotube de carbone, grâce à sa pureté et son interface minimale avec son environnement, est une technologie très prometteuse pour traiter de l’information quantique avec une haute fidélité et à grande échelle. Issue du Laboratoire de Physique de l’ENS, cette technologie se situe à l’interface de l’électronique quantique, de la science des matériaux et de la nano-fabrication. Notre objectif pour fin 2021 est de mettre à disposition de nos premiers utilisateurs un processeur quantique de 5 qubits de haute fidélité.
Laboratoire(s) d’origine : Laboratoire de Physique de l’ENS