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Cunéitropisme et les défauts de la texture furcelle
Après une introduction large aux cristaux liquides, nous montrerons comment générer de façon reproductible la texture pseudo-planaire [1] (voir fig. a) et nous verrons que dans certaines conditions sa durée de vie peut être pratiquement infinie.
La propriété la plus saillante de cette version immortelle de la texture pseudo-planaire est son cunéitropisme résultant du couplage élastique entre le champ « furcelle » (d dans la Fig. a) and le gradient d’épaisseur g = gradh. Le cunéitropisme est semblable à l’ancrage géométrique décrit et discuté précédemment [2,3]. À l’état fondamental de la géométrie plan/sphère (Fig. b), le champ furcelle d est parallèle au champ g et contient une singularité de 2 
(que l’on peut voir aussi comme un « hérisson » - le défaut monopôle du champ du directeur n) située au centre O où l’épaisseur h est minimale. Nous allons montrer que le cunéitropisme génère une paroi de 2 lorsque le monopôle est décalé par rapport au centre O. Finalement nous discuterons l’action des champs et des écoulements sur le champ d et la génération des paires de monopôles et/ou de parois de 2 qui en résulte.
[1] J.M. Gilli et al., Liquid Crystals, 23 (1997) 619-628
[2] O.D. Lavrentovich, Phys. Rev. A, 46 (1992) R722
[3] D. R. Link et al., Phys. Rev. Lett. 87 (2001) 195507
Figure : Cunéitropisme et les défauts de la texture furcelle : a) la texture furcelle pseudo-planaire) dans un cellule cunéiforme, b) l’état fondamental du champ d dans la cellule en géométrie plan/sphère, c-d) la paroi de 2 résultant du décalage du monopole (défaut hérisson du champ du directeur) par rapport au centre.
