Thèse : soutenance d’Alexandre Ponomarenko

Contact : alexandre.ponomarenko@espci.fr
19 mars 2012 14:00 » 17:30 — Amphithéâtre Joliot

Écoulements critiques et plantes

Alexandre Ponomarenko, doctorant - PhD Student Crédits : ESPCI ParisTech
Alexandre Ponomarenko, doctorant - PhD Student Crédits : ESPCI ParisTech
Lorsque les plantes sont soumises à de forts stress hydriques, des bulles de gaz apparaissent dans leur sève, c’est l’embolie. Il y a des situations avec interfaces sève/air dans les plantes. De plus nous observons sur les coupes anatomiques des plantes des géométries en forme de coin. Ces géométries et la présence d’interfaces liquide/vapeur permettraient l’ascension capillaire de la sève. Ceci pourrait réparer les embolies soit en remplissant les vaisseaux qui se sont vidés de leur sève, soit en assurant un flux de sève de secours, le temps que de nouveaux vaisseaux remplis de sève soient formés.

Nous avons caractérisé la dynamique de l’ascension capillaire dans des géométries en forme de coin et nous l’avons appliquée à l’ascension capillaire dans des rameaux préalablement vidés de leur sève.

Toujours dans le domaine végétal, nous étudions la verse qui est la chute des plantes causée par le vent. Elle apparaît tous les ans dans les champs de céréales, détruisant en moyenne 30% des récoltes. Les forêts en sont aussi victimes lors des grandes tempêtes, on pense à Lothar et Martin en 1999 et Klaus en 2009 pour la France. La comparaison entre la vitesse des vents et le pourcentage d’arbres cassés indique une vitesse critique de 150 km/h pour laquelle presque tous les arbres sont détruits.

En nous intéressant aux effets de la géométrie des plantes et à leur caractère fragile nous avons déterminé des critères de rupture et notamment retrouvé une vitesse critique proche de 150 km/h pour laquelle les arbres sont versés.

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