Présentation de l’Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la Ville de Paris
L’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la Ville de Paris (ESPCI Paris) est la première école d’ingénieurs française au classement de Shangai.
Distinguée par 6 prix Nobel, elle allie recherche d’excellence (1 publication par jour), innovation (1 brevet par semaine, 3 start-up par an) et formation interdisciplinaire par la recherche.
Elle accueille 400 élèves ingénieurs, 600 chercheurs dans 9 unités mixtes de recherche et environ 100 agents de support de la recherche et de l’enseignement.
Rattachement du poste
Le post-doc se déroulera à l’Institut Langevin (Agnes Maurel)
Missions et responsabilités
En électromagnétisme, les métasurfaces sont utilisées pour contrôler la propagation de la lumière à l’interface entre deux milieux. Ces fines couches forment des réseaux optiques 2D constitués d’éléments diélectriques ou plasmoniques aux dimensions sublongueur d’onde. Grâce à des forts contrastes matériaux qui peuvent produire des resonances (typiquement les résonances de Mie), les métasurfaces ont un impact fort sur la propagation de la lumière qui peuvent être décrits par des propriétés effectives non conventionnelles. Les applications de telles surfaces vont de la fabrication de lentilles planaires ou l’obtention de surface d’indice de réfraction négatif à la réalisation d’hologrammes (voir fig. 1).
À la différence des métamatériaux volumiques dont la fabrication requiert de pouvoir contrôler la topologie des structures fabriquées dans les trois dimensions de l’espace, les métasurfaces sont des structures planaires. Ainsi, elles ont l’intérêt de pouvoir être fabriquées suivant des procédés maîtrisés en microélectronique ou en photonique intégrée (typiquement la lithographie).
Le projet vise à développer des méthodes d’optimisation de métasurfaces/métafilms qui combinent optimisation topologique et homogénéisation d’interface quasi-périodique en électromagnétisme (l’homogénéisation quasi-périodique s’affranchit de l’hypothèse usuelle de périodicité de la microstructure et elle conduit à des modèles effectifs simples qui inclut des variations de microstructures le long de la métasurface).
Profil
Connaissances et qualités recherchées :
– Electromagnetisme, Homogeneisation, optimisation.
Formation requise (ou diplôme) : Thèse de doctorat.
Poste à pourvoir à compter du : 14 Aôut 2022
Les candidatures (CV, lettre de motivation) sont à transmettre par courriel à
Lieu
1, Rue Jussieu 75005 Paris